chandelier juif 5 branches

Accueil / Religion / Fêtes juives / Hanouka Chandelier à 9 branches d'Hanouka (skpy / CC-by-sa) Hanouka (ou Hhanouka) est prévu aux dates suivantes : Hanoukka (fête de l'inauguration du temple) est une fête juive rabbinique célébrant la victoire militaire des Maccabées (famille juive) sur les Grecs et le coup d'arrêt porté à l'hellénisation (fait de subir l'influence de la civilisation grecque antique)1. Hanoukka se célèbre du 25 du mois de Kislev au 2 du mois de Tebeth (calendrier hébraïque), ce qui correspond généralement à une semaine en décembre dans le calendrier grégorien. Au IIe siècle avant notre ère, le régime syro-grec d'Antiochus IV voulut helléniser définitivement la population juive vivant en terre d'Israël. Cette hellénisation passait d'une part par l'interdiction de la pratique de coutumes juives traditionnelles, telles que la circoncision et l'observance du Sabbat ou encore le respect des prescriptions alimentaires.
D'autre part, au moyen de l'obligation faite aux juifs de participer aux sacrifices helléniques, ainsi que par la profanation du Temple de Jérusalem voué au culte de Zeus (dieu grec).ochre arctic pear chandelier knock off Une partie de la population juive s'assimila progressivement à la culture grecque, mais une autre partie refusa obstinément ce processus d'acculturation (processus d'adaptation d'un groupe à la culture d'un autre groupe).chandelier scrunchy La révolte éclata sous la conduite de la famille des Maccabées, dont l'insurrection armée se conclut par l'écrasement des troupes d'Antiochus IV.chandelier bulb e14 max 25w En décembre de l'an 164 avant notre ère, les combattants juifs rentrèrent dans Jérusalem après trois années de combats.
Une fois Jérusalem libérée, ils purifièrent le Temple profané et le consacrèrent à nouveau5. D'après une légende talmudique (le Talmud est la compilation et le commentaire de la Törah orale, formé de la Mishnah et de la Guémarah), il manquait cependant l'huile sainte nécessaire à l'illumination du grand chandelier du Temple, la Ménorah, mais une petite fiole d'huile sacrée demeurée dans les lieux fut découverte. Miraculeusement, poursuit le Talmud, son contenu, à peine suffisant pour un jour, brûla tout au long des huit jours nécessaires à la fabrication d'une huile nouvelle. C'est ce miracle que les Sages de l'époque décidèrent de célébrer chaque année à la vue de tous en allumant pendant 8 jours (durée du miracle), un chandelier à 8 branches : la « hanoukkiah » (lampe ou chandelier à huit godets ou branches). C'est ce lien avec la lumière qui justifie cet autre nom de la fête, ‘Hag ha-Ourim, la fête des Lumières. Les lumières symbolisent la victoire de l'esprit sur la violence et le triomphe du monothéisme juif sur le paganisme (désigne les croyances qui ne sont pas d'origine judéo-chrétienne)3.
Hanoukka vient de la racine hanakh, « inaugurer », « renouveler » ; dans ce cas particulier, ce mot signifie reconsécration du Temple profané par les Grecs, afin de lui rendre sa fonction initiale. De la même racine vient le mot hinoukh, qui veut dire « éducation »4. Ces traditions assez variées ne sont pas toutes des impératifs, seul l'allumage de la lame d'Hanoukka semble être une obligation pour le juif pratiquant et cette coutume obéit à des règles strictes dont les détails font encore aujourd'hui l'objet de débats. Appelée Hanoukiah, c'est un chandelier à huit branches comportant huit bougies, plus une appelée chammach qui sert à allumer les autres. Il n'est pas permis d'utiliser ce chandelier pour un autre usage. La lampe de Hanoukka doit être allumée près d'une fenêtre pour qu'elle soit bien visible de l'extérieur, ceci afin de rendre public le miracle et de communiquer la joie de la fête aux passants1. La Hanoukiah est placée sur le seuil de la maison ou près d'une fenêtre et un nombre croissant de lampes est allumé chaque soir à la tombée de la nuit (1 le premier soir et 8 le dernier)2.
On mange à Hanoukka des aliments frits ou cuisinés à l'huile d'olive, car celle-ci est considérée comme source de lumière et rappelle le miracle de la fiole d'huile. Appelée sevivon en hébreu et dreydel en yiddish. Les enfants y jouent pendant la fête de Hanoukka. À l'époque d'Antiochus IV, celui-ci prit un décret interdisant aux juifs d'étudier la Torah et l'on raconte que les enfants jouaient avec leurs toupies pendant qu'ils faisaient le guet afin d'avertir les adultes de l'arrivée des soldats venus contrôler l'application du décret. Sur les toupies sont gravées ou peintes, une sur chaque face, les lettres initiales des quatre mots d'une phrase signifiant : « un grand miracle a eu lieu ici », allusion au miracle de la fiole d'huile4. Ces photos illustrent Hanouka par des lieux ou des coutumes associées. Table avec toupies et chandeliers traditionnels Hanukiah devant le mur des lamentationsLes premières implantations de Juifs en France, du Ier siècle au début du Ve siècle.
In: Comptes rendus des séances de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, 113ᵉ année, N. 1, 1969. DOI : 10.3406/crai.1969.12357 www.persee.fr/doc/crai_0065-0536_1969_num_113_1_12357 BibTex RefWorks RIS (ProCite, Endnote, ...) 162 COMPTES RENDUS DE L'ACADÉMIE DES INSCRIPTIONS M. Bernhard Blumenkranz, sous le patronage de M. Pierre Courcelle, fait une communication intitulée : « Les premières implantations de Juifs en France : du ier au début du ve siècle ». COMMUNICATION LES PREMIÈRES IMPLANTATIONS DE JUIFS EN FRANCE '. DU Ier AU DÉBUT DU Ve SIÈCLE, PAR M. BERNHARD BLUMENKRANZ. Notre documentation sur la présence des Juifs en France aux premiers siècles accuse une lacune énorme, de presque quatre siècles et demi. Les premiers témoignages sur une présence juive en France sont dus à une source parfaitement sûre, les Antiquités Judaïques de Flavius Josèphe. Encore ne concernent-ils point une implantation volontaire en groupe, mais des séjours forcés imposés à des relégués princiers de la famille royale hérodienne.
Le premier à être frappé d'une telle mesure est Archelaus, ethnarque de Judée, qui, dans la dixième année de son règne, l'an 6 de l'ère commune, est relégué à Vienne par Auguste1. C'est là qu'il meurt vers l'an 16. Indice de plus qu'il s'agit d'une présence isolée, au meilleur cas en compagnie de quelques serviteurs : son corps semble avoir été transféré en Palestine pour l'enterrement. Dans son De situ et nominibus locorum hebraicorum compilé ou plutôt traduit en 380, saint Jérôme prétend de toute manière avoir vu sa tombe près de Bethléem2. Le frère cadet d'Archelaiis, Hérode Antipas, tétrarque de Galilée et de Pérée, est frappé d'un sort semblable en 39 : Caligula l'exile à Lugdunum en Gaule ; sans aucun doute s'agit-il de Lyon et non pas du Lugdunum Convenarum, la localité actuelle de Saint- Bertrand, sur la pente des Pyrénées. Sa femme Hérodiade l'accompagne dans son lieu de relégation. Hérode Antipas meurt également en exil3. Désormais ce sera le vide documentaire jusqu'en 465.